Billets de rentrée littéraire

Publié le par Ariane Fornia

En ce moment, je tâtonne et j’ébauche mon roman, et mes doutes stériles me laissent tout le temps de critiquer les autres. J’avais lu un jour dans un roman non identifié (un roman de facture classique, suivant le parcours d’un jeune écrivain, mais quel était-il ? celui qui me retrouve l’extrait a droit à un dessin de loutre dédicacé ;)) que c’était toujours dans les périodes de frustration créative qu’on était le plus lucide quant aux vices, la médiocrité et les coutures des livres des autres – mais que, bien évidemment, cette clairvoyance s’évanouissait sitôt qu’on avait soi-même scribouillé ses trois cents pages et que sa propre œuvre se retrouvait en librairie. Cette année, je ne descends rien dans l’arène aux lions, et, douillettement lovée dans mon silence médiatique, j’ai le loisir de vilipender les autres. Je me suis attaquée à quelques parutions de rentrée littéraire, et voici mes impressions.

La porte des enfers, de Laurent Gaudé.  Dans Le magazine littéraire (que je lis religieusement, soit dit en passant), Sébastien Lapaque y faisait allusion, à l’occasion d’un article sur les multiples avatars d’Orphée dans la littérature occidentale : La porte des enfers serait une nouvelle catabase, sicilienne cette fois. Mon instinct d’ex-khâgneuse dressée à flairer les mythes comme le chien limier le crack m’a donc entraînée vers ce roman.
Cela commence par un homme qui en kidnappe un autre, l’entraîne dans un cimetière reculé, tout de pierre et de cyprès comme on imagine les tombes méridionales, et lui fait subir des sévices à en ruminer son petit déj, le tout dans un style usé jusqu’à la corde, tellement rebattu que je ne le supporte plus : une enfilade de phrases de moins de cinq mots, genre marche militaire, Sujet-Verbe-Complément tac tac tac, Sujet-Verbe-Complément présenteeeez…arme !, Sujet-Verbe-Complément maaaarchez, Sujet-Verbe-Complément halte !, tout ça pour nous montrer que le tueur est un homme froid et déterminé, que l’acte de tuer est mécanique, sec, sans pathos, le mec est un Napolitain qu’est-ce que vous croyez, ça vous zigouille son homme vite fait bien fait. Bref, ça commençait très mal, mais j’avais acheté ce bouquin, j’allais donc le lire en entier – la cantine de l’école primaire, « Finis ton assiette, y a des ptits africains qui crèvent la dalle pendant que tu boudes tes flageolets », ça laisse des traces. Je ne regrette pas d’avoir persévéré, puisque ça devient bien mieux après. Je ne vous raconte pas l’intrigue, mais, en très gros, il y a une histoire de morts revenus du monde d’en bas pour se venger et de promesses par delà la tombe à la clef. Des vies brisées et reprises en pointillés, des amours saccagées, le présent et le passé s’entremêlent, et on se laisse séduire par l’histoire.
Une grande partie du livre est le récit d’une descente aux enfers. J’avais lu une critique quelque part, qui se plaignait que celle-ci soit kitschissime, avec moult fleuves d’ombres et goules grinçantes, un peu comme un péplum joué par des playmobils ayant subi une chute d’ascenseur maudit dans la dernière attraction de Disney. A vrai dire, une description classique des enfers, avec topographie fluviale, champs des lamentations et élégies funèbres ne me dérange pas. Comme je l’ai dit plus haut, j’ai un atavisme d’ex-khâgneuse et j’adore me sentir cultivée quand un passage me rappelle Virgile. La connivence culturelle avec le lecteur, grâce à des références tirées du fond imaginaire et mythique de l’occident, pourquoi pas. Mais dans ce cas, il faut faire ça bien.
Soit l’auteur décide d’insister dans la direction « je brasse tous les mythes de l’humanité », comme c’est le cas lorsqu’il laisse parler le professore illuminé qui narre l’épopée de tous les fous qui ont tenté de vaincre la mort – à mon sens, les meilleurs passages du livre. On voit s’esquisser un grand tableau des représentations de la mort en Europe, on imagine le héros traverser, avec sa douleur personnelle transfigurée, la galerie des légendes, œuvres et chants qui imbibent les rêves de chacun… mais non, l’espoir est vite déçu, et on en revient à une description complètement stéréotypée des épreuves infernales, tellement linéaire et désinvolte qu’on croirait à un Fort Boyard chez Hadès, « maintenant tu traverses l’Averne, le prêtre chope une clé, tu escalades la colline carbonisée… ». Ce qui me mène à une autre éventualité : soit l’auteur décide, quitte à être classique, de l’être jusqu’au bout et d’offrir une description superbe des enfers, lyrique, paranoïaque, angoissée, épousant jusque dans les plus infimes virgules les tourments de son personnage. Mais non, le gus a l’air de traverser l’abîme peinard, comme un autostoppeur stygien avec son baluchon et un demi dans la gourde.
Bref, ce livre m’a immensément frustrée. Pour être brève, et pardon à l’auteur pour cet avis lapidaire : réécrire Dante et Virgile en moins bien, c’est pas la peine.
Mais, je suis tout à fait prête à l’admettre, l’histoire est intéressante, certains passages très agréables, on peut se laisser entraîner, bref, le succès de ce livre ne m’étonne pas. Je pourrais presque vous le conseiller.

 Où on va Papa ?, de Jean Louis Fournier. Jean-Louis Fournier était une idole de mon enfance. Il est l’auteur de l’immortel Je vais t’apprendre la politesse, petit con, que l’on m’a offert quand j’avais huit ou neuf ans, et qui me faisait littéralement hurler de rire, avec des injonctions du style « Ne mets pas tes pieds sur les banquettes du TGV, tu risquerais de salir tes belles baskets ». Depuis, je n’avais plus rien lu de lui, et j’étais donc ravie, en parcourant la liste « Du même auteur », de voir que je retrouvais une divinité oubliée.
Où on va Papa ? n’a rien à voir avec le désopilant manuel de politesse. C’est un livre d’une tristesse insondable, puisqu’il parle de ses deux fils, handicapés mentaux, l’un aujourd’hui décédé, l’autre toujours perdu dans son monde. Il entrouvre même une porte vers une détresse encore plus absolue, puisqu’on apprend que son troisième enfant, Marie, elle « normale », a enchanté sa vie « jusqu’au jour où … c’est une autre histoire ». L’autre histoire, je l’ai lue dans une interview, c’est que Marie est tombée entre les crocs d’un gourou et a disparu pour sa famille. Bref, je comprends soudain mieux pourquoi JL Fournier écrivait des livres aussi marrants : pour tenir le choc face à son quotidien.
Mais ce n’est pas par pitié envers lui qu’il faut lire Où on va Papa ?. L’auteur, en effet, n’est pas du genre à nous asperger de bons sentiments, et le ton n’est pas celui des bavardages de paroisses, où on se penche sur les fauteuils roulants, le chapelet effleurant l’enfant qui fait des bulles de salive depuis sa naissance, en déclamant « L’enfant handicapé est un don de Dieu ». L’auteur ne nous épargne rien de l’exaspération, le rejet, le désespoir qui s’empare de lui parfois, et de sa plume jaillissent de tels traits d’humour noir et cruel qu’on le crucifierait sur la place publique s’il n’était pas lui-même la première victime.
Le livre est court, succession d’instants de vie, l’attente du première enfant, la découverte de son retard, le deuxième enfant, son arrivée merveilleuse, quand on le croit normal, l’atroce désillusion quelques mois plus tard, les rituels quotidiens, quelques instants de joie paradoxale, notamment lorsque le père découvre que son enfant qui a « de la paille dans la tête » est capable de mentir, la mort du premier…
Le livre est, vous l’imaginez, beau, juste et poignant, plein de sourires sobres et dignes. Ma seule déception, c’est : 150 pages seulement ? Ce n’est pas un récit, c’est plutôt un recueil de poèmes, un défilé d’instantanés comme des haïkus douloureux, une fresque impressionniste de la souffrance banale. Sans doute, allonger le livre aurait pu conduire à l’apitoiement, au ressassement, au pathos ; il est difficile, comme le faisait Madame de Merteuil, de sourire avec une fourchette plantée dans la main, durant plus de 150 pages. Mais j’aurais voulu en savoir plus, sur la gestion du quotidien, les institutions, les médecins, ce que fait ou ne fait pas l’Etat pour eux, bref, que du prosaïque, mais ce livre n’est pas vraiment dans ce registre, il est tout en légèreté.
Décidemment, j’admire énormément Jean-Louis Fournier.

La meilleure part des hommes, de Tristan Garcia. Là, une vague de découragement me saisit : qu’écrire de neuf après trente mille articles sur le sujet ? Je crois que vous savez déjà tout : Tristan Garcia fait revivre les années 80, l’apparition du sida et le chaos idéologique qui en résulte – car, à une époque où, comme le dit si bien l’auteur, le simple fait de baiser autorisait chacun à se sentir politiquement engagé, où le sexe servait de cause, de principe de vie, de militantisme, que faire quand il propage la mort, et que la maladie apparaît comme une vengeance de la morale sur les affranchis ? L’apparition du VIH est l’épicentre d’un long tremblement de terre intellectuel, et nos protagonistes sont malmenés d’un bout à l’autre de l’échiquier politique, se déchirent, se haïssent, vieillissent, disparaissent. Tristan Garcia retrace deux décennies de combats et de reniements.
Passons sur les cris extatiques de « Wah, il parle d’une époque qu’il n’a pas connue, trop balèze ! » : c’est le boulot d’un écrivain, non ? Pour le reste, je suis assez d’accord avec les éloges dont il fait l’objet. Son livre tient la route – je crois que c’est un compliment qui résume tout. Il est crédible, bien mené, il se lit avec plaisir et donne de la matière à cogiter à son lecteur.
Pourquoi, alors, ai-je si peu de choses à dire sur un livre que j’ai pourtant bien aimé ? Peut-être parce que j’ai l’impression d’avoir assisté à un documentaire particulièrement réussi. On a envie de dire : « bravo, belle enquête, beau montage, l’ambiance est bien restituée et le réalisateur est doué ». Et c’est tout. Je n’ai pas eu l’impression de lire un roman : je n’ai rien ressenti en lisant ce livre. Seul mon intellect était stimulé. Attention, je ne suis pas une midinette, je ne suis pas en train de vous dire : en lisant, je veux que mon cœur batte la chamade et que des torrents de grenadine me coulent de l’aorte, et faire des petites gouttes d’encre avec le flot de mes larmes. Mais j’aimerais être touchée, ébranlée ou transportée d’une manière ou d’une autre, qu’un roman fasse appel à mon imagination, ou ma colère, ou mon empathie, ou mon inconscient, ou au moins, que son style parle à mon sens esthétique (hors, le style de ce roman est neutre comme un laser de bloc opératoire), bref, qu’il ne me laisse pas de marbre. C’est malheureusement ce qui s’est passé quand j’ai lu La meilleure part des hommes.
Tout le monde l’a dit et je souscris à ce jugement, Tristan Garcia est un auteur prometteur. J’attends donc le prochain, avec espoir…

La vie en sourdine, de David Lodge. D’habitude, je ne lis jamais de livres anglais ou allemands en version française, j’ai l’impression de manger un plat en laissant le cellophane, et je suis d’une irritabilité de vieille peau sur la moindre erreur de traduction. (D’ailleurs, les quelques fois où j’en ai repéré une dans La vie en sourdine, du genre un « insane » pas traduit et laissé tel quel, ça m’a gâché les dix pages suivantes tellement ça m’énervait. J’avoue, en matière de langues, je suis vraiment ch***te.) Mais là, le livre traînait sur le canapé, j’ai lu les premières pages, et j’ai été happée. L’idée de poireauter dix jours, le temps que l’original arrive d’Angleterre, me déprimait, et j’ai lu le livre d’une traite.
C’est l’histoire d’un professeur de linguistique à la retraite, dont la surdité s’aggrave, ce qui inspire à David Lodge des pages d’anthologie sur les catastrophes quotidiennes – parler au téléphone avec un appareil, réaliser juste avant un dîner que les piles sont mortes, etc - et l’opprobre dont sont victimes les sourds, qui horripilent tout le monde à parler fort et faire répéter trois fois, tandis que les aveugles, eux, sont des personnages de tragédie, qui inspirent respect et pitié.
A cause de sa surdité, il dit « oui » à une jeune femme qui lui parle depuis un quart d’heure dans une réception bruyante sans avoir compris un mot de ce qu’elle lui raconte, et se retrouve directeur d’une thèse sur les lettres de suicidés avec une doctorante à la santé mentale douteuse. De plus, son vieux père est en train de perdre la boule, et il doit gérer l’homme qui l’a élevé comme un bébé. Bref, c’est un feu d’artifice de situations incongrues, de conversations loufoques, de descriptions délirantes, où la verve et l’humour exquis de David Lodge rebondissent à chaque page vers des sommets d’hilarité. J’adore.
Le seul reproche que je pourrais faire à ce livre, c’est que le rythme ralentit par endroits, s’essouffle, et on sent que l’inspiration autobiographique, qui fait la matière de ce livre, gêne l’auteur, qui se sent obligé de raconter des choses peu utiles pour l’intrigue, comme pour faire honneur à la vérité ou exprimer sa gratitude envers X ou Y. Dans les passages que l’on sent authentiquement autobiographiques, le style s’en ressent : il s’empêtre dans un mélange un peu pontifiant d’exactitude inutile, de multiplication de « je » gênés et de notations qui ne se justifient plus que dans le monde réel, et non dans l’économie du roman. (Ce qui, d’ailleurs, a été une leçon intéressante pour moi : pour la première fois, la démarcation entre l’«inspiré de, retravaillé » et le « vécu tel quel, inséré de force dans le roman » m’a sauté aux yeux, ainsi que les marques qui trahissent de tels passages. Je m’en souviendrai.)
Malgré cette légère réserve, j’ai passé un délicieux moment à lire La vie en sourdine, j’ai ri ou jubilé de tant de talent un nombre incalculable de fois - ce qui prouve, mea culpa, que la traduction est finalement très bonne, malgré mes récriminations ronchonnes.

 Et vous, qu’avez-vous lu ? Que me conseillez-vous de lire ? Ou bien, que voudriez-vous me voir lire ?
A très vite,
Ariane

 PS : cette fois, je le jure, les photos et commentaires de mes voyages estivaux arrivent le week-end prochain. C’est juste que scanner, ça prend du temps, surtout quand on est une flemmarde technologique comme moi.

 

Publié dans Divers

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J
alors pour cette rentrée, Laver les Ombres de Jeanne Benameur est un petit bijou, une véritable petite merveille ... Je le recommande donc chaudement ! J'en suis désolée mais en tant que fan de Eric Emmanuel Schmitt je me vois contrainte de conseiller également son dernier roman Ulysse from Bagdad qui a au moins le mérite d'ouvrir les yeux sur certaines réalités. Moins récent, Train de nuit pour Lisbonne de Pascal Mercier que l'on a beaucoup comparé à  L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon .. Beaucoup moins de talent mais quelques choses intéressantes néanmoins ... Et enfin, au cas où ça ne serait pas encore fait, jetez vous tous sur la trilogie des Millénium, c'est le rendez vous à ne pas manquer, sincèrement !Bonne lecture, quelles qu'elles soient !
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A
<br /> Merci, Jeune fille en fleur ! Laver les ombres est sur ma liste de lecture, j'ai moi aussi été attirée par ce livre...<br /> Je suis moins tentée par Millénium : j'ai essayé, j'ai calé au bout de soixante pages environ. Il faut dire que je n'aime pas beaucoup les policiers ; j'ai voulu suivre le vent et me forcer, mais<br /> je n'accroche ni au style, ni à l'ambiance, ni à l'intrigue qui se met en place...<br /> Merci beaucoup pour ces conseils, j'adore cette solidarité de lecteurs !<br /> Bonne soirée et bonnes lectures !<br /> <br /> <br />
N
Ah je ne suis pas d'accord, Des Esseintes, c'est le must. ;)Oui ce n'est pas du tout argumenté, et c'est un jugement tout ce qu'il y a de plus subjectif ... mais j'assume.Petit bonjour, depuis le temps. J'espère que tu vas bien !
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A
<br /> Coucou !<br /> Je viens de faire un saut sur ton nouveau blog. Ravie de te revoir ici !<br /> Je t'embrasse !<br /> <br /> <br />
C
Bonjour Ariane,Evidemment que j'ai lu Lord Arthur Savile et l'affaire du fantôme. J'ai même fait la connerie du siècle, ingénu que je suis. Je me dis tiens, je vais m'acheter les nouvelles d'Oscar Wilde, car j'ai adoré le Portrait de Dorian Gray. Alors certes ça partait d'une bonne intention, mais quand je me suis retrouvé à la Fnac effectivement, j'ai vu plusieurs bouquins de nouvelles d'Oscar Wilde. Je me dis allez, je prends les trois, bah oui, pas con le mec, ils avaient des noms différents. Ce n'est que chez moi que je me suis rendu compte que les trois bouquins étaient les mêmes et qu'on leur avait donné des noms de nouvelles qui n'étaient pas les mêmes... Enfin, ça a puni mon inculture. Mais depuis, t'inquiète pas, j'ai acheté les Oeuvres complètes, maintenant faut que je les lise...Alors bon, tant pis pour ta non-réponse à ma question sur les idées, mais je t'avoue que si tu as le temps ça m'intéresse vraiment d'avoir ton avis. Mais bon, faut bosser, je comprends ça. Sinon, j'ai un peu de mal avec ton blasphème sur Modiano! Au fait, merci pour les conseils mais depuis mon commentaire, j'ai lu déjà Modiano, Larsson, j'ai relu Harry Potter 7 (un classique, non?) et puis un polar de Lisa Unger... Là j'ai commencé Voyage... Bravo pour Dorian Gray...Tu dis que te tu sens impuissante face à Faulkner... Je t'avoue que moi aussi j'ai un peu de mal à rentrer dans le truc... Je me suis forcé jusqu'à la dernière page! Mon incompréhension est-elle due à un QI abyssal, je ne le sais pas...Je te souhaite bien du plaisir à l'ENS. Amicalement.ClémentPS: Tu ne te souviens sûrement pas, mais je voulais faire une prépa commerce cette année... Et bien en effet j'ai commencé, mais j'ai arrêté le 20 septembre pour commencer une prépa sciences po... Ouais les 30 heures de maths par semaine je les sentais déjà me courir sur le bean... Bien à toi
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A
<br /> Bonsoir !<br /> Je comprends que tu n'aies pas supporté la prépa commerce... et j'espère que ta nouvelle voie te convient mieux ?<br /> J'adore ton histoire sur Oscar Wilde :D Dis toi que tu as fait monter les stats de cet auteur en France et qu'ainsi, tu as fait une bonne action envers la mémoire et les mânes de ce grand homme.<br /> Béni sois-tu. (On se console comme on peut.)<br /> HP7, un classique ? Evidemment ! (J'adore les Harry Potter. Ainsi que la série A la croisée du monde. Je suis tout à fait sensible à cette littérature à mi chemin entre le fantastique et la science<br /> fiction, intelligente, bien menée et bien écrite. En revanche, j'avoue être a priori rebutée par la nouvelle série qui cartonne, celle des Fascination&co. J'ai l'impression que c'est puritain<br /> (l'auteur est mormon), facile et mal écrit. Quelqu'un peut-il confirmer ou infléchir mes préjugés ?)<br /> Bonne soirée, et merci d'être revenu, tes commentaires sont très agréables ! :)<br /> Amitiés,<br /> Ariane<br /> <br /> <br />
J
Heu! Quelqu'un te parle de Poppy Z. Brite! "Âmes perdues"! Je crois que, rétrospectivement, c'est un assez mauvais roman, mais je l'ai lu alors que j'étais vêtue de grands pans de velours et tout plein de khôl sous les yeux (!), alors j'avais adoré! C'était, à l'époque (1995) LE roman gothique par excellence. Histoire de vampirisme grungy-baroque, les Cure à fond dans la voiture, à l'amour, à la mort. Tu devrais le lire! Voilà ce que j'en dit puisque le demoiseau n'est pas revenu éclairer ta lanterne.A+
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A
<br /> Re-bonsoir !<br /> A propos de Poppy Z. Brite, j'avoue être un peu sceptique : j'ai lu un grand article (pourtant très élogieux) sur elle dans le dernier Elegy, et j'ai l'impression que ça ne va pas me plaire du<br /> tout... complaisance dans le glauque, décadence arty, fantastique urbain juvénile, je le sens assez mal, mais bon, pourquoi pas, si le livre vient à moi ! ;) (C'est ma grande théorie : certains<br /> livres méritent que j'aille les chercher, que je les déniche, que je me batte pour les trouver, d'autres doivent venir à moi, par le jeu du hasard, des prêts, des pages oubliées sur une<br /> table...)<br /> Mais merci beaucoup pour les précisions !<br /> <br /> <br />
L
On veut des nouveaux articles! On veut des nouveaux articles! ;)
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A
<br /> Oooh j'adore me sentir réclamée :) Merci Lencka ! Je rosis de plaisir, et j'en poste un pour la peine ;).<br /> <br /> <br />